Né à Lyon en 1967, Jaké fini ses études aux Arts Appliqués en 1990. Après de longues années de recherche
de style, de développement graphique et de pérégrinations créatives, il se consacre pleinement
à son activité d’artiste peintre à partir de 2003.
Sa démarche généreuse, colorée et vivante, se rapproche des aspects techniques,
symboliques et spontanés de la Figuration Libre et du Street Art,
courants artistiques auquel il se réfère volontiers.
Basé sur l’utilisation du Posca et de l'acrylique,
son travail de création s'exprime sur toutes sortes de supports dans des environnements très variés :
principalement sur des toiles ou des objets de récupération dans son atelier,
mais aussi en milieu urbain sur des murs,
des palissades, des rideaux métalliques,
des cages d’ascenseur et même des voitures !
De sa vie familiale bien remplie à ses aspirations mystiques,
de ses rêves d'enfants aux faits de société,
tout nourri son insatiable curiosité,
l’inspire et parfois le chavire...
Bien que très vite appelé à la réalisation de vitrines à Paris,
de visuels pour l'impression textile et de pochettes de disques,
sa vraie passion reste la peinture…
Il en prend conscience en réalisant sa première toile 120 F à l’âge de 36 ans pour en faire cadeau à son épouse.
Dès ses débuts, ses aplats aux couleurs vives cernés de noir,
qui rendent son style si reconnaissable, lui viennent instinctivement.
Son art, figuratif et coloré, constitue une multitude de fenêtres ouvertes,
une invitation à l’émotion et à la réflexion.
Il décrit lui même ses tableaux comme « un inventaire, une collection »,
au travers desquels il exprime son univers. Cette démarche artistique est le reflet de sa philosophie.
« Ma quête du bonheur m’a longtemps poussé à le chercher auprès des autres mais pour être heureux…
il faut l'être tout les jours. Et tant que j’en ai à vivre je les consomme avec intensité.
Tout à pour moi de l'importance. J’aime avoir des émotions et en voir le plus possible.
Lorsque mon environnement ne m’en offre pas, ma peinture s'en charge »,
témoigne-t-il avec une pudeur qui cache mal son exaltation.
Jakè découvre, pour la première fois en 2007, l’impact de ses toiles sur le public.
Un ami insiste pour qu’il expose à l’occasion d’une exhibition temporaire.
Le succès est immédiat et ne fera que croître avec le temps.
En quelques années, ses œuvres ont pris de la valeur et sont désormais sujettes à spéculation.
Jakè est un inconditionnel de l’acrylique, de l'aérosol du posca.
Ce boulimique pictural confie :
« Je ne sais pas m’arrêter, c’est sans doute pour cette raison que je peins souvent les bords des tableaux.
Mon travail cadré, structuré, et le style qui en découle s'appuie sur les détails et les émotions qu'ils suscitent…
14 couleurs jamais mélangées, un aspect sérigraphie in fine, pas de matières ou peu, juste des points de vue et des reliefs graphiques… »
Bien que la toile de grande dimension soit son support de prédilection,
il passe allègrement à des formats supérieurs type murs peints et/ou bâtiments…
Il fait sa première exposition Galerie GZ Villain à Paris en octobre 2011.