Le sommeil du bébé : dormir pour bien grandir !

Le cerveau devient plus mature grâce au repos.

Le neurologiste Howard Roffwarg (1996) est l’un des chercheurs qui s’intéresse à ce phénomène. Cité par le site sommeil.univ-lyon1.fr, ses études confirment que la maturation du cerveau chez les tout-petits est favorisée par le sommeil paradoxal. Ce dernier permet la mise en place et le développement des circuits nerveux du cerveau. Cela s’applique aux nourrissons mais aussi aux foetus. 

Le sommeil des bébés évolue au rythme de leur croissance. Deux types de sommeil sont détectés depuis leur plus jeune âge : le sommeil profond et calme d’une part et le sommeil agité d’autre part. En grandissant, ils mueront en sommeils lent et paradoxal présents chez les adultes. Ainsi, le sommeil lent léger est caractérisé par un réveil facile et représente 50% du sommeil total; tandis que le sommeil lent profond est caractérisé par un réveil difficile et constitue 20 à 25% du sommeil total.

Deuxième phase : le sommeil paradoxal

Quant au sommeil paradoxal, il représente également 20 à 25% du sommeil total et est caractérisé par des possibilités de sommeil et de réveil en même temps.

Ces sommeils connaissent de profonds bouleversements et réorganisations durant les trois premières années de vie des enfants. Les rythmes circadiens qui représentent l’alternance entre le jour et la nuit se mettent en place petit à petit et l’on observe une réduction du repos des enfants durant la journée. Le soir, leur sommeil agité est divisé par deux et passe de 65% à leur naissance à 30% lorsqu’ils atteignent les 6 mois. A six mois, les enfants font habituellement leurs nuits et sont enfin capables de dormir pendant six heures non-stop la nuit. Ils commencent alors à s’endormir peu à peu comme des adultes.

Selon naitreetgrandir.com, le cerveau des enfants se développe surtout durant leurs cinq premières années de vie. A un an, la taille de leur cerveau correspond déjà à 2/3 du cerveau d’un adulte. Le développement et la maturation du cerveau augmentent avec le temps et la maîtrise des fonctions mentales et psychiques prend peu à peu place. Toutefois, le cerveau humain n’atteint sa taille adulte qu’au bout de 15 ans.

C’est sur la ligne de départ que le travail se fait !

Sur son site internet, la Fondation de coopération scientifique pour l’éducation à la science (Fondation La main à la pâte) explique que c’est durant la première année de vie des bébés que leur cerveau se développe le plus. Le rythme de maturation diminue passé cette période durant laquelle un bon rythme de sommeil est primordial. Afin de garantir un bon temps de repos aux bébés et une maturation aboutie de leur cerveau, divers facteurs en dehors de la physiologie et des gènes sont à considérer :

#1 les prises alimentaires englobant la tétée ou les biberons, les activités diverses incluant les jeux et promenades ou encore le tempérament des bébés eux-mêmes.

#2 Le facteur le plus important de tous reste le comportement des parents. Dominique Petit explique que l’autonomisation des enfants vis-à-vis de leur sommeil dépend du comportement de leurs parents durant le coucher. En sachant quitter la chambre de leur enfant à temps, ils lui permettent d’être plus indépendant dans son sommeil et de savoir se rendormir tout seul en cas de réveil nocturne.

À leur naissance, ils dorment de 16 à 17 heures par jour, un rythme qui diminue au fil du temps et ne dépasse pas les 13 heures à l’âge de 4 ans. Toutefois, la durée diffère d’un nourrisson à un autre, certains étant plus accrocs que d’autres. L’horloge interne est responsable de cette différence et contrôle le sommeil des êtres humains dès leur prime jeunesse. Ainsi, certains enfants sont qualifiés de  » petits dormeurs  » quand d’autres semblent être de  » gros dormeurs « .